Wednesday, January 3, 2024

La plage de Marisol

J’aime bien les baigneuses de Marisol Escobar : un panneau de bois peint en bleu, qui tient lieu de la mer. Trois figures de femmes en maillot ou les fesses à l’air : des jambes, des visages, un chapeau jaune ; des blocs de bois et des moulages de plâtre stylisant des formes humaines au repos. Inattendue dans sa présence ouverte, humoristique et légère : la plage dans un coin du musée.



Ailleurs, plus loin, dans une autre pièce, avec des œuvres plus tardives : d’élégants et inquiétants poissons en bois lisse, au visage humain, aux yeux fermés… 




Mais ils n’étaient pas là à la plage avec les petites nanas : là-bas il n’y avait rien sous la surface bleue parce que la surface se suffit à elle-même. (Simplement, les poissons à visages font partie d’un autre rêve, qui n’a rien à voir – sauf d’avoir été rêvé par de la même rêveuse.)



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